Le FONGECIF et ses contradictions

« Un coup de gueule », chers lecteurs, quant à certaines pratiques du FONGECIF.

Je trouve particulièrement affolant le système de sélection effectué par cet organisme de financement. Il est bien sûr compréhensible que le financement soit l’objet d’une étude stricte visant à éliminer toute personne non motivée ou tout projet n’ayant aucune cohérence avec la formation choisie par le candidat.

Toutefois, ce qui est partiellement inconcevable, c’est que chaque dossier soit analysé indépendamment des autres dossiers similaires (même formation demandée dans une même école).

En effet, pourquoi le FONGECIF n’opterait-il pas pour une analyse groupée de dossiers communs qui permettrait d’optimiser l’ouverture de classe ?

Il est évident que la démarche d’un CIF est individuelle mais il est rageant d’obtenir l’autorisation d’absence de l’entreprise, le financement et réussir les entretiens d’entrée à l’école pour finalement s’entendre dire par l’organisme de formation : « nous n’avons pas assez d’élèves pour ouvrir une classe ».

Là n’est pas la seule incohérence !!! Vous êtes titulaire d’un diplôme qui ne coïncide pas avec votre projet, vous souhaitez faire une formation CIF correspondant au même niveau d’études que vous avez, eh bien vous avez toutes les chances (malgré un projet béton) de vous voir refuser le financement….

L’exemple type de ce cas de figure : un universitaire diplômé se rendant compte que son cursus ne correspond pas aux aspirations des entreprises. Ce dernier exercera très certainement une fonction qui ne lui plaira pas (par nécessité d’argent) et, pour couronner le tout, ne bénéficiera probablement pas de l’accès au CIF.

Toute la problématique réside dans le fait que l’enveloppe attribuée chaque année au FONGECIF ne peut couvrir la totalité des demandes. Des critères de sélection différents par région en découlent (cf. enquête sur le CIF). La publicité énorme mise en place par le FONGECIF laisse bien entendre qu’il donnera la priorité aux personnes de plus de 40 ans.

Aucune réforme n’est envisagée, le système étant considéré bien rôdé.

Rôdé, oui mais pouvons nous considérer le droit à la formation si accessible ?

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